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Ceci est à titre d’information. Demander l’avis d’un professionnel si vous avez un doute pour votre santé. Recherche faite par diverses personnes. Bonne lecture.
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A
Dans plusieurs pays d'Europe, l'Achillée a longtemps été une des plantes recherchées, car on lui a attribué pendant des siècles des pouvoirs magiques. Au Moyen-Âge, mis à part son emploi dans les filtres d'amour, elle fut utilisée pour stopper les hémorragies et les saignements de nez. Un peu partout, on lui reconnaît des qualités astringentes et cicatrisantes. Au Canada, elle a été considérée comme une plante efficace en cas de refroidissements, surtout contre la toux et la fièvre. C'est d'ailleurs pour ces vertus que mon père la ramassait chaque année et la faisait séché au grenier. Elle est utilisée également pour fumer, elle entre dans la composition du Kinni-Kinnick, le tabac autochtone d'Amérique du Nord. Par distillation, on obtient une huile magnifique, de couleur bleutée. Une décoction de ces fleurs appliquée sur le cuir chevelu le renforcent en plus de parfumer la tête. Les fleurs sont souvent utilisées dans les arrangements floraux, et entrent dans la composition de pots-pourris aromatisant le linge et parfumant les bains. Plus prosaïquement, elle sert aussi de matière à rembourrage.
ACHILÉE MILLE FEUILLE
Selon une ancienne légende, Achille, héros grec de la mythologie antique, aurait utilisé pour soigner les blessures de ses ancêtres amérindiens l'utilisaient pour les mêmes raisons. Il existe plusieurs variété d'Achilée qui pousse à peu près où elle veut, mais de préférence sur des terrains secs, où elle parvient à former de véritables colonies. On pense qu'elle est sans doute en majorité indigène à l'Amérique du Nord. Elle pousse surtout dans les pâturages, les pelouses, les bords de chemins et les lieux incultes. Elle est hélas considérée comme une mauvaise herbe. Au Canada, elle pousse d'Est en Ouest, du Labrador au Yukon. Ailleurs, on la trouve au Pakistan, en Italie et en France, et plus près, aux États-Unis. Des légendes orientales rapportent que là où elle pousse, on ne trouve ni loup, ni tigre ni plante empoisonnée. Elle est censée faire briller les yeux... mais aussi l'intelligence.
Les fleurs sont souvent utilisées dans les arrangements floraux, et entrent dans la composition de pots-pourris aromatisant le linge et parfumant les bains. Plus prosaïquement, elle sert aussi de matière à rembourrage. De nombreux autres usages en font un élément utile en médecine : en thé, on s'en sert pour soulager les seins douloureux, mais on la déconseille aux femmes enceintes car elle resserre l'utérus et peut provoquer des contractions abaissant le placenta. Elle agit également sur l'aménorrhée et les menstruations. D'une façon générale, on constate ses effets sur le sang et la circulation sanguine : elle tonifie les vaisseaux sanguins, est utilisée pour les hémorragies des poumons, elle influence les conditions thrombotiques associées à l'hypertension. Les décoctions de ses fleurs soignent les ulcères et les maux d'estomac, mais aussi les problèmes de peau et sous-cutanés. On s'en sert comme rince bouche pour prévenir les cancers de la bouche. Mastiquer ses feuilles permet de diminuer parfois les douleurs dentaires.
Recherche: Danielle Robineau
Recherche: Danielle Robineau
AIL
Nom scientifique
Allium sativum L.
Famille
Liliaceae
Généralités
Autre appellation : Ail commun, thériaque des pauvres
Botanique et géographie
Origine : Originaire d'Asie Centrale cultivé depuis l'antiquité autour du bassin méditerranée où il est naturalisé Description botanique : - Herbe de 20 à 40 cm - Tige cylindrique - Feuille linéaire s'engainant sur la tige - Fleurs blanches ou rosées formant une sorte d'ombelle - Vivace par son bulbe
Parties utilisées
8 Bulbe 9 Diagnose rapide de la drogue : Bulbes : Têtes d'ail composées d'une dizaine de bulbilles (gousse d'ail)
Constituants
10 - Sucres en quantité élevée - Allicine ( acide aminé soufré présent dans le bulbe Alliine + enzyme Alliinase --->Allicine Qui, à l'air ou lors de l'extraction de l'huile essentielle par hydrodistillation, se transforme en disulfure de diallyle (odeur très forte) :ajoènes, cycloalliine, dithiine - fructosane Actuellement des chercheurs ont mis en évidence d'autres précurseurs : Une cycloalliine et une méthylalliine dont la décomposition conduit au trisulfure de méthylallyle
Propriétés
12 - Antiagregant des plaquettes sanguines (disulfure de diallyle, trisulfure de diallyle et trisulfure de méthylallyle) - Fibrinolytique - Antimicrobien, antifongique, vermifuge (allicine) - Hypoglycémiant (allicine et disulfure d'allylpropyle) - Diurétique (fructosane) - Stimulant thyroïdien - Hypotenseur : sympatholytique - antiseptique pulmonaire et intestinal,
Applications
14 justifiées par la pharmacologie : - artériosclérose, Prévention des accidents vasculaires, hypertension : Teinture Gousses : Vermifuge, condiment nébulisat (100mg/gélule, 2 gélules, 3 fois/jour) 15 Huile Essentielle : Maladies infectieuses pulmonaires ou intestinales 18 Médecine vétérinaire empirique : - désinfectant (tiges d'ail, poivre de cayenne brulées) - contre les piqures d'insectes - contre les ulcères de la langue : ail, rue, blanc du poireaux, camphre - coliques suite à l'ingestion d'eau froide chez le bovin : 6 têtes d'ail pilées dans l'urine d'homme, par voie interne - vermifuge : ail, absinthe, tanaisie Médecine vétérinaire ancienne : contre la syngamose des oiseaux : poudre de sabine, ail pilé, asa foetida, gentiane, mélangé à la patée (ou ail pilé dans de l'huile d'olive) Médecine vétérinaire homéopathique : vermifuge complexe
Risques
- contre-indiquée aux femmes enceintes - contre-indiquée en cas de AVK http://www.hippocratus.com/
Recherche: Gisèle Bourgoin
AIL DES OURS
Nom scientifique
Allium ursinum L.
Famille
Liliaceae
Généralités
Autres appellations : Alliaire, aïl des bois, aïl à larges feuilles
Botanique et géographie
Origine : Europe et Asie, en altitude, bois humides. Description botanique : - Plante herbacée, vivace de 15 à 30 cm. - Bulbe blanc, en fuseau trés étroit. - Tige molle et courte, semi-cylindrique, munie à la base de 2 feuilles lancéolées, longuement pétiolées, molles, à nervures parallèles. - Fleurs en ombelles, blanches, à pétales aigus, étalées en étoiles. Large spathe enfermant l'ombelle. - Fruit : petite capsule renfermant des graines noirâtres. - Odeur épicée d'aïl
Nom scientifique
Allium ursinum L.
Famille
Liliaceae
Généralités
Autres appellations : Alliaire, aïl des bois, aïl à larges feuilles
Botanique et géographie
Origine : Europe et Asie, en altitude, bois humides. Description botanique : - Plante herbacée, vivace de 15 à 30 cm. - Bulbe blanc, en fuseau trés étroit. - Tige molle et courte, semi-cylindrique, munie à la base de 2 feuilles lancéolées, longuement pétiolées, molles, à nervures parallèles. - Fleurs en ombelles, blanches, à pétales aigus, étalées en étoiles. Large spathe enfermant l'ombelle. - Fruit : petite capsule renfermant des graines noirâtres. - Odeur épicée d'aïl
Parties utilisées
8 - Feuille - Huile essentielle
Constituants
10 - Flavonoïdes, - traces de prostaglandines A, B et F - glucoside (sinigroside) - isosulfocyanate d'allyle - Huile essentielle 11 Huile essentielle avec de l'alline qui se transforme en allicine
Propriétés
12 - Antibactétienne - Carminative - Antiviral - Hypoglycémiant - Antihypertenseur - Antiagrégant plaquettaire vermifuge
Applications
14 - Traitement des troubles circulatoires mineurs mais aussi - troubles gastro-intestinaux - dyspepsies - arteriosclérose employée sous forme de gélule, en jus, en teinture au 1/5 , feuilles pilées fraiches en cataplasmes (furoncles, abcès, eczéma, dermatoses)
Anecdotes
La plante fraiche sert de condiment, les jeunes feuilles sont comestibles mélées à la salade. http://www.hippocratus.com/
Recherche: Gisèle Bourgoin
8 - Feuille - Huile essentielle
Constituants
10 - Flavonoïdes, - traces de prostaglandines A, B et F - glucoside (sinigroside) - isosulfocyanate d'allyle - Huile essentielle 11 Huile essentielle avec de l'alline qui se transforme en allicine
Propriétés
12 - Antibactétienne - Carminative - Antiviral - Hypoglycémiant - Antihypertenseur - Antiagrégant plaquettaire vermifuge
Applications
14 - Traitement des troubles circulatoires mineurs mais aussi - troubles gastro-intestinaux - dyspepsies - arteriosclérose employée sous forme de gélule, en jus, en teinture au 1/5 , feuilles pilées fraiches en cataplasmes (furoncles, abcès, eczéma, dermatoses)
Anecdotes
La plante fraiche sert de condiment, les jeunes feuilles sont comestibles mélées à la salade. http://www.hippocratus.com/
Recherche: Gisèle Bourgoin
ARTICHAUT
Nom scientifique
Cynara scolymus L
Famille
Asteraceae
Généralités
Autre appellation : Bérigoule
Botanique et géographie
Origine : Espèce sauvage (Cynara Cardonculus) originaire d'Afrique orientale (Ethiopie) Introduite dans le bassin méditerranéen et améliorée pour la culture (Cynara scolymus) Description botanique : - Plante herbacée vivace par sa racine - 1ère année : Rosette de très grandes feuilles (1 m x 0,5) profondément découpées (pennatiséquées) en lobes terminés en pointe, face inférieure blanchâtre, tomenteuses à nervures saillantes - 2éme année : Au centre de la rosette de feuilles une tige cannelée (1 m 50), ramifiée au sommet, portant de nombreux capitules (partie comestible) qui, à maturité, s'épanouissent en donnant de nombreuses fleurs violettes, donnant des fruits (akènes) surmontés d'une aigrette blanche et soyeuse Récolte : Récoltées de préférence la première année ou à la fin de la floraison Séchage rapide et dans de bonnes conditions pour que les feuilles restent vert clair à la face supérieure et blanchâtre à la face inférieure.
Parties utilisées
8 Feuilles sèches 9 Diagnose rapide de la drogue : Feuilles réduites en petits fragments ayant l'aspect d'une masse légère contonneuse gris-verdâtre, saveur très amère. Nervures saillantes à la face inferieure. Vive fluorescence bleue en lumière ultra violette
Constituants
10 Acides organiques : - Acides phénols = (fluorescence bleue de la drogue en lumière UV à 365 nm): Acide caféique estérifiant l'acide quinique ( Ac. chlorogénique, néochlorogénique, cryptochlorogénique, O-dicafeyl1-3 quinique et O-dicaféyl-3,5 quinique Cynarine (principe actif majeur) - Flavonoïdes : (responsables par oxydation du brunissement), dérivés de la lutéoline : cynarosides, scolymosides - Acides alcools : ac. Citrique, ac. glycérique, ac. lactique, ac. glycolique, ac. malique, ac. a hydroxyméthylacrylique et son ester (avec l'hydroxylactone sesquiterpénique du groupe des guaianolides la Cynaropicrine à saveur trés amère, ac. succinique
Propriétés
12 Découle de la synergie de plusieurs constituants chimiques - Cholérétique, Cholagogue, Amphocholérétique(cynarine et ac.caféique) - Laxatif - Diurétique - Stimulant de l'appétit (amertume) - Réduction du temps de narcose induite par le pentobarbital (chez le rat) - Effet préventif de l'athériosclérose - Abaissement du taux de cholestérol plasmatique - Stimule l'action antitoxique du foie - Stimulant oestrogénique (l’acide 1,5-dicaféyl-quinique augmente le débit biliaire et protège l’hépatocyte du tétrachlorure de Carbone) N.B. effet synergique des acides phénols dans l'action diurétique et sur le foie
Applications
14 - Dans les affections hépato-biliaires Infusé : 50 g de feuilles fraîches/litres, Infusion de 15 min, 1 litre/jour N.B. : l'amertume en limite l'utilisation nébulisat : 100mg/ gélule, 1 gélulule, 3 fois/jour Extrait total : 1 à 3 g/jour par voie orale Suc frais : sert après purification à la préparation de divers extraits 18 Médecine vétérinaire moderne : - affections hépatiques et hépatorénales - associé à des acides aminés pour les acétoses du bovin, la fièvre vitulaire, l'oedème de lactation, la toxémie de gestation de la brebis Médecine vétérinaire homéopathique : draineur hépato-biliaire
Risques
- Modification de la perception des saveurs - Effet dermosensibilisant du suc frais
Anecdotes
L'artichaut fait partie de nos plantes médicinales occidentales La partie utilisée en thérapeutique est la feuille de saveur amère et non pas la bractée comestible que nous mangeons habituellement Originaire des régions Méditerranéennes, l'artichaut fut introduit en France à la faveur des guerres d'Italie http://www.hippocratus.com/
Recherche: Gisèle Bourgoin
Nom scientifique
Cynara scolymus L
Famille
Asteraceae
Généralités
Autre appellation : Bérigoule
Botanique et géographie
Origine : Espèce sauvage (Cynara Cardonculus) originaire d'Afrique orientale (Ethiopie) Introduite dans le bassin méditerranéen et améliorée pour la culture (Cynara scolymus) Description botanique : - Plante herbacée vivace par sa racine - 1ère année : Rosette de très grandes feuilles (1 m x 0,5) profondément découpées (pennatiséquées) en lobes terminés en pointe, face inférieure blanchâtre, tomenteuses à nervures saillantes - 2éme année : Au centre de la rosette de feuilles une tige cannelée (1 m 50), ramifiée au sommet, portant de nombreux capitules (partie comestible) qui, à maturité, s'épanouissent en donnant de nombreuses fleurs violettes, donnant des fruits (akènes) surmontés d'une aigrette blanche et soyeuse Récolte : Récoltées de préférence la première année ou à la fin de la floraison Séchage rapide et dans de bonnes conditions pour que les feuilles restent vert clair à la face supérieure et blanchâtre à la face inférieure.
Parties utilisées
8 Feuilles sèches 9 Diagnose rapide de la drogue : Feuilles réduites en petits fragments ayant l'aspect d'une masse légère contonneuse gris-verdâtre, saveur très amère. Nervures saillantes à la face inferieure. Vive fluorescence bleue en lumière ultra violette
Constituants
10 Acides organiques : - Acides phénols = (fluorescence bleue de la drogue en lumière UV à 365 nm): Acide caféique estérifiant l'acide quinique ( Ac. chlorogénique, néochlorogénique, cryptochlorogénique, O-dicafeyl1-3 quinique et O-dicaféyl-3,5 quinique Cynarine (principe actif majeur) - Flavonoïdes : (responsables par oxydation du brunissement), dérivés de la lutéoline : cynarosides, scolymosides - Acides alcools : ac. Citrique, ac. glycérique, ac. lactique, ac. glycolique, ac. malique, ac. a hydroxyméthylacrylique et son ester (avec l'hydroxylactone sesquiterpénique du groupe des guaianolides la Cynaropicrine à saveur trés amère, ac. succinique
Propriétés
12 Découle de la synergie de plusieurs constituants chimiques - Cholérétique, Cholagogue, Amphocholérétique(cynarine et ac.caféique) - Laxatif - Diurétique - Stimulant de l'appétit (amertume) - Réduction du temps de narcose induite par le pentobarbital (chez le rat) - Effet préventif de l'athériosclérose - Abaissement du taux de cholestérol plasmatique - Stimule l'action antitoxique du foie - Stimulant oestrogénique (l’acide 1,5-dicaféyl-quinique augmente le débit biliaire et protège l’hépatocyte du tétrachlorure de Carbone) N.B. effet synergique des acides phénols dans l'action diurétique et sur le foie
Applications
14 - Dans les affections hépato-biliaires Infusé : 50 g de feuilles fraîches/litres, Infusion de 15 min, 1 litre/jour N.B. : l'amertume en limite l'utilisation nébulisat : 100mg/ gélule, 1 gélulule, 3 fois/jour Extrait total : 1 à 3 g/jour par voie orale Suc frais : sert après purification à la préparation de divers extraits 18 Médecine vétérinaire moderne : - affections hépatiques et hépatorénales - associé à des acides aminés pour les acétoses du bovin, la fièvre vitulaire, l'oedème de lactation, la toxémie de gestation de la brebis Médecine vétérinaire homéopathique : draineur hépato-biliaire
Risques
- Modification de la perception des saveurs - Effet dermosensibilisant du suc frais
Anecdotes
L'artichaut fait partie de nos plantes médicinales occidentales La partie utilisée en thérapeutique est la feuille de saveur amère et non pas la bractée comestible que nous mangeons habituellement Originaire des régions Méditerranéennes, l'artichaut fut introduit en France à la faveur des guerres d'Italie http://www.hippocratus.com/
Recherche: Gisèle Bourgoin
AUBEPINE
Nom scientifique
Crataegus oxyacantha L.
Famille
Rosaceae
Généralités
Autres appellations : Epine blanche, Epine de mai, Noble épine, valériane du coeur
Sous-espèces : C.oxyacanthoïdes Thuill., C.monogyma Jacq.
Botanique et géographie
Origine : Europe, Afrique du Nord, Ouest de l'Asie Description botanique : - Arbuste buissonnant ou petit arbre épineux (OXUS = aigu ; AKANTA = épine) - Ecorce lisse, gris clair - Feuilles (vert brillant) : 3 à 5 lobes peu profonds, obtus, finement dentés, pédoncules floraux glabres (C. oxyacanthoïdes) 3 à 7 lobes aigus, écartés, peu dentés, pédoncules floraux velus (C. monogyna) - Fleur : 5 sépales triangulaires 5 pétales blancs, un peu rosés C. acanthoïdes : anthères rouges 2 à 3 styles C. monogyna : anthères noires 1 seul style Floraison d'Avril à Juin - Fruit : drupe rouge, 2 à 3 noyaux ou 1 seul noyau (C. monogyna) N.B. : confusion avec Prunus spinosa L. à rameaux noirs, brillants (épine noire) Récolte : au printemps
Parties utilisées
8 - Sommités fleuries - Huile essentielle 9 Diagnose rapide de la drogue : Fleurs blanc sale ou rose, isolées (recroquevillées, ou groupées en corymbe odorant avec parfois des feuilles à la base Séchage rapide en couche mince
Constituants
10 Acides triterpéniques pentacycliques (ac. crataégolique, ursolique, oléanolique).
Flavonoïdes :
- hyperoside (galactoside du quercétol)
- rhamnoside de la vitexine
- acide caféique et chlorogénique
Leucoanthocyanes (polymères de flavanone) Huile essentielle (faible): aldéhyde anisique (odeur agréable de la fleur fraîche)
Choline
Purines (adénine, guanine...)
Propriétés
12 - Hypotenseur modéré (action sur la concentration cellulaire en Ca++ et inhibition de la Na+/K+-ATPase), diminution de la résistance des vaisseaux périphériques (hypotension légère mais prolongée : chat) - Sédatif nerveux et tranquillisant par les polymères catéchiques, l’apigénine est un ligand compétitif pour les récepteurs benzodiazépiniques centraux, sympatholytique - Activité au niveau myocardique : améliore l’irrigation du myocarde et le débit coronarien (améliore la tolérance du myocarde à une déficience en oxygène) par les polyphénols (proanthocyanidols et flavonoïdes), diminution du rythme cardiaque, amélioration de l’éjection systolique - Inotrope positif, dromotrope positif, chronotrope et bathmotrope négatif (inhibition de l’AMP-cyclique phosphodiestérase) - Spasmolytique des muscles lisses (par les flavonoïdes) - Hypothermisant léger (souris) - Peu toxique - Pas d'accumulation dans l'organisme
Applications
14 - Favorise l'oxygénation du myocarde - Renforce et ralentit les contractions cardiaques - Cardiotonique d'entretien (cure interdigitalique) - Arythmie cardiaque - Coronarites Teinture au 1/5 : - XX gouttes avant chacun des 2 repas, 3 semaines par mois comme hypotenseur (H. LECLER) - XL à L gouttes au coucher comme antipasmodique et hypnotique (H. LECLER) Extrait fluide: 0,5 g 2 fois /jour comme cardiotonique d'entretien 16 18 Médecine vétérinaire moderne : calmant du muscle cardiaque, associé à la ballote fétide pour les crises nerveuses et d'épilepsie médecine vétérinaire homéopathique : même propriétés
Risques
A doses élevées : Risque de dépression respiratoire et cardiaque avec bradycardie Plante allergisante par son pollen
Anecdotes
Si c'est dans le bois de l'aubepine que l'on taillait autrefois les billots des suppliciés, ce sont les sommités fleuries de ces arbres ou arbrisseaux épineux que nous utilisons en thérapeutique. Nous connaissons depuis longtemps les effets diurétiques et astringents des fruits de l'aubepine, mais ce n'est que depuis la fin du siècle dernier que les médecins et pharmacologues ont mis en évidence les vertus régulatrices du muscle cardiaque de cette plante http://www.hippocratus.com/
Recherche: Gisèle Bourgoin
ALOES OFFICINAL
Nom scientifique
Aloe ferox Miller / Aloe vera L.
Famille
Asphodelaceae
Botanique et géographie
Origine : - Aloès du Cap : Afrique du Sud, régions de Mossel bay et de Fort Elisabeth (province de Cap) - Aloès des Barbades : Afrique du Nord, introduit aux Antilles au 17ème siècle Description botanique : Aloès du Cap : - Tronc de 2 à 3 m de haut - Feuilles en rosette dense, ovales-lancéolées, de 15 à 50 cm sur 10 cm (à la base), épineuse sur les 2 faces et la marge - Fleur rouge écarlate Aloés des Barbades ou Aloès vera L.: - Tronc plus court - Feuilles lancéolées, de 30 à 50 cm sur 6 à 7 cm, épineuse sur la marge - Fleurs jaunes à jaune orangé Récolte : Aloès du Cap : les feuilles externes d'Aout à Octobre, quelques jours aprés les pluies Aloès des Barbades : en fonction de sa culture
Parties utilisées
8 Suc et gel extrait des feuilles
Constituants
10 Principaux principes actifs de l'ALOES : Suc : - Résine 10 à 20% : aloésine, aloérésine - Derivées hydroxyanthracénique : aloïne (= barbaloïne) 15 à 30% (Aloès du Cap = 5-hydroxyaloïne A, Aloès des Barbades = 7-hydroxy-aloïne A et B Gel : - Polysaccharides mucilagineux (mannose, glucose, galactose) - Riche en eau - Amino-acides - Lipides - Stérols - Enzymes
Propriétés
12 Principales propriétés de l'ALOES : Suc : - Stomachique (trés faible dose = 0,02 à 0,06 g) - Laxatif (moyenne dose 0,1 g) - Purgatif drastique (forte dose 0,20 à0,50 g) Gel : - Cicatrisant - Anti-inflammatoire - Immunostimulant - Anti-tumoral - Anti-ulcéreux - Hypoglycémiant - Hypolipémiante
Applications
14 Applications traditionnelles de l'ALOES: Suc : Constipation : prendre le soir pour action le lendemain, poudre (cachets ou pillules = 10 cg comme laxatif, 20 cg comme purgatif Gel : Attention aux risques - Dermatologie : dans les diverses affections de la peau = crevasses, écorchures, gerçures, piqures d'insectes, coups de soleil, brulures suprficielles (peu étendues), erythèmes fessiers, traitement d'appoint adoucissant et antipirigineux - Cosmetologie : composant hydratant de préparation liquides ou pâteuses (produits solaires, de rasage, baumes pour les lèvres, masque, crèmes)
Risques
- A forte dose : toxique, propriétés ocytotoxiques - Contre indiqué aux femmes enceintes, aux hémmoroïdaires, en cas d'occlusion intestinal, d'appendicite, inflamation aïgues, colites ulcéreuses - Suc frais d'Aloès est irritant pour la peau
Anecdotes
Le suc d'Aloès trés amer est appliqué sur le pouce des enfants pour les empècher de le sucer Les aloés officinaux sont principalement répartis en deux groupes : aloé vera, et aloé du cap (Aloe Ferox Miller et Aloe vera L) http://www.hippocratus.com/
Recherche: Gisèle Bourgoin
ARNICA OFFICINAL
Nom scientifique
Arnica Montana L.
Famille
Asteraceae
Généralités
Autres appellations : Plantain des Alpes, Herbe aux chutes, Tabac des montagnes, Quinquina du pauvre
Botanique et géographie
Origine : Paturages des montagnes françaises, Vosges, Alpes, Massif central, Pyrénées (terrains siliceux); Europe centrale, septentrioniale, orientale (jusqu'en Sibérie) Description botanique : - Plante vivace, tige annuelle de 20 à 40 cm - Feuilles ovales, un peu velues, groupées en rosette à la base - Hampe florale portant 1 ou 2 paires de feuilles opposées, se terminant par un capitule floral jaune-orangé - Capitules étalés, entourés d'un involucre de 1 ou 2 rangs de bractées lancéolées - En périphérie fleurs ligulées allongées jaune-orangées (femelles) - Au centre fleurs tubuleuses orangées (mâles et femelles) - Calice : soies persistantes, s'accroissent avec la fructification - Corolle terminée par 3 dents (fleurs ligulées), par 5 dents (fleurs tubuleuses) - Fruit : akène brun violacé surmonté d'une aigrette (pappus) Récolte : début de la floraison (Juin, Juillet); la dessication doit être trés rapide
Parties utilisées
9 Diagnose rapide de la drogue : - Capitule entiers mêlés de fleurons détachés (jaune orangé), qui sont souvent enchevêtrés par les soies du calice - Odeur aromatique - Saveur âcre, un peu amère
Constituants
10 - Lactones sesquiterpéniques (amertume) : hélénaline et 11 alpha,13-dihydrohélénaline estérifiés par des acides gras à chaines courtes. - Flavonoïdes : hétérosides de l'hispiduline, de la patulétine, du bétulétol, de la spinacétine, de la quercétagétine - Coumarines : ombelliférone, scopolétol - Caroténoïdes (coloration de la drogue) - Huile Essentielle : 0,1 % de consistance pâteuse due à une teneur importante en acide gras : dérivés du thymol mono et sesquiterpènes (alpha phelladrène, myrcène, humulène, delta cadinène, oxyde de caryophyllène)
Propriétés
12 - Anti-inflammatoire - Analgésique - Anti-ecchymotique - Activité inhibitrice sur l'agrégation plaquettaire - Anti-microbien - Antifongique - Cytotoxique - Stimulant cérébral chez traumatisés
Applications
14 Usage interne à employer avec précaution car peut provoquer des tremblements, étourdissements, secousses nerveuses, spasmes, et même accidents mortels à la suite de phénomènes cardiotoxiques Seul l'usage externe peut être prescrit sans surveillance - teinture, pommade etc Usage externe : - Teinture officinale diluée au 1/2 en compresse sur contusions, hématomes, ecchymoses, entorses, foulures (éviter l'application sur les plaies, et au voisinage des yeux et de la bouche et risques d'inflammation et démangeaisons) - Traditionnelement utilisé contre les coups de soleil, les brûlures superficielles, les érythèmes fessiers Homéopathie : résorption des épanchements sanguins et prévention des hémoragies
Risques
Usage interne : - Par voie orale peut provoquer des vomissements, des algies abdominales,des troubles cérébraux et des céphalées, des troubles respiratoires, des expectorations sanglantes, des dysfonctionnements cardiaques (palpitations) et troubles vasomoteurs Usage externe : - Les formes galéniques d'arnica sont allergisantes, et chez les sujets sensibles on observe des réactions croisées avec les Asteraceae et autres espèces à lactones - Eviter l'application des préparations d'arnica sur les plaies, et prés des yeux et de la bouche - l'application sur la peau lésée peut provoquer des dermatites oedémateuses - Un usage prolongé peut provoquer une inflamation, des démangeaisons, un eczéma , et des vésicules ou des nécroses pour les formes les plus concentrées - La teinture officinale non diluée peut provoquer une vésication sur les peaux sensibles
Anecdotes
Jadis les feuilles d' arnica étaient fumées par les montagnards pour lutter contre les toux quinteuses, les bronchites; et les capitules étaient utilisés comme sédatif du système nerveux central ou comme cholagogue. http://www.hippocratus.com/
Recherche: Gisèle Bourgoin
AVOINE
Nom scientifique
Avena sativa L.
Famille
Poaceae
Généralités
Botanique et géographie
Description botanique : - Céréale annuelle de 1 m de haut cultivée - Tige mince, creuse, non ramifiée - Feuille linéaire, alterne, étroite, engainante, insérée sur des noeuds renflés - Les épillets mobiles pendent à la fin de la floraison
Parties utilisées
8 Parties aériennes vertes récoltées juste avant la floraison
Constituants
10 - Saponosides triterpéniques (avénacosides) - Silice, Fer, Manganèse et Zinc en très forte proportion (respectivement 39 mg, 8,5 mg, 19,2 mg pour 100 g de poids sec), Si sous forms d'acide silicique, vit B et Calcium - Polyphénols anti-oxydants et flavones - Trigonelline - Amidon, protéines (gluten)
Propriétés
12 - Très nutritive - Fortifiante bien que légèrement sédative (Avena sativa est curieusement stimulante le matin et apaisante le soir) - Neurotonique - Légèrement antidépressive - Les flavones possèdent une action hormonale oestrogénique modérée - Léger effet stimulant thyroïdien et régulateur du sommeil - Renforce les fonctions musculaires durant les entrainements et exercices physiques
Applications
14 - Troubles nerveux et insomnies - Sevrage des intoxications au tabac - Asthénies, états d'épuisement, déminéralisation, convalescences du fait de son exceptionnelle richesse en minéraux - Insuffisance thyroïdienne - En bains locaux ou généraux : prurit, eczéma 18 Médecine vétérinaire moderne : tonique
Risques
Anecdotes
Jadis la paille d'avoine servait à rembourrer les matelas pour éviter les rhumatismes. Stimulante, on la donne aux chevaux avant les courses http://www.hippocratus.com/
Recherche: Gisèle Bourgoin
B
BASILIC
Nom scientifique
Ocinum basilicum L.
Famille
Lamiaceae
Généralités
Autres appellations : Herbe aux sauces, Pistou
Botanique et géographie
Origine : Asie cultivé dans toute la région Méditerranéenne Description botanique : - Herbe annuelle en forme de buisson - Plante très aromatique - Tige quadrangulaire, rameuse, légèrement pubescente - Feuille opposée sur la tige : ovale, lancéolée, dentée, vert clair - Fleur : blanchâtre ou rosée avec une corolle à 2 lèvres (une lèvre supérieure à 4 lobes, une lèvre inférieure plus petite à un seul lobe), groupée en longs épis de glomérules
Parties utilisées
8 - Feuille - Sommitée fleurie (frais ou sec) - Fleurs ovallaires et dentées, fleurs en épis de couleur blanchâtre. Odeur et saveur caractéristiques - Huile essentielle de sommité fleurie
Constituants
10 Huile essentielle 11 Huile Essentielle (0,2 à 1 % du poids sec) : - Linalol - Acétate de linalyle - Cinéole - Estragole - Eugénol
Propriétés
12 - Spasmolytique au niveau du tube digestif (anti spasmodique intestinal) - Antiseptique - Eupeptique - stimulant hypophysaire (FSH et LH-) Huile essentielle 13 Huile essentielle : - Antibactérienne moyenne - Antispasmodique puissante - Tonique digestive et hépatobiliaire - Anti-inflammatoire - Antivirale
Applications
14 - Troubles digestifs: infusions : 10 g/l - Alcoolat Vulnéraire : feuilles fraîches 15 Huile Essentielle : - Dysménorrhée - Hépatites virales et congestions hépatiques - Crampes et contractions musculaires - Arthrite, tendinite, rhumatisme - Spasmophilie, anxiété, insomnie - Nausées, aérophagie, flatulence, spasmes digestifs - Céphalées - par voie orale (2 à 3 gouttes, 2 fois par jour) comme antiseptique 18 Médecine vétérinaire moderne : stomachique, tonique
Risques
Irritation des muqueuses Huile essentielle : - contre-indiquée chez la femme enceinte (3 premiers mois) - Emploi sur la peau (risque d'irritation)
Anecdotes
Emploi en condiment : le pistou Emploi aussi en parfurmerie http://www.hippocratus.com/
Recherche: Gisèle Bourgoin
BLEUET
S'il y a une baie que les Amérindiens ont consommée en grande quantité et ont préparée d'innombrables façons, c'est bien le bleuet. Les Saulteux le faisaient cuire avec du maïs durant l'hiver ou le aisaient bouillir avec de la graisse d'orignal et divers autres aliments . Les Algonquins en faisaient une sorte de pâte de fruits ou le mangeaient avec du pemmican ou du beurre. Les Micmacs en extrayaient le jus. Même les Montagnais qui, paraît-il, dédaignaient normalement les aliments d'origine végétale, le prisaient. Pendant une certaine période de l'année, il constituait ni plus ni moins que la base d'un grand nombre de leurs recettes. Ils en faisaient notamment une sorte de gâteau déshydraté, extrêmement nutritif et nourrissant. Chez les Kwakwaka'wakw de la Colombie-Britannique, on mangeait les bleuets avec des oeufs de saumon. D'autres les cuisaient dans la bannique. Les Esquimaux les mélangeaient avec une variété de framboise et en faisaient une sorte de crème glacée, appelée " glace des Esquimaux ". Encore aujourd'hui, les Inuits les mangent avec des oeufs de poisson, de la graisse de phoque et du sucre; ou encore ils les mélangent avec de l'oseille et du blanc de baleine. À moins qu'ils ne les servent avec de la nageoire de phoque marinée, c'est selon.
Tant les baies que les feuilles ont été employées, mais leurs propriétés diffèrent sensiblement. Ainsi, seules les baies seraient antidiarrhéiques.La décoction est prescrite le plus souvent à cet effet. Elle se prépare à raison de 3 cuillérées à soupe de bleuets séchés par demi-litre d'eau. Bouillir pendant 10 minutes et filtrer. Selon le docteur Fritz Weiss, le mélange jus de bleuet et fromage quark serait particulièrement efficace contre les diarrhées d'été, les attaques aiguës de diarrhée, voire la dysenterie. Éviter de sucrer le jus.
Attention toutefois : mangé cru et frais, en grandes quantités, le bleuet a exactement l'effet contraire, c'est-à-dire qu'il est laxatif! Pour faire passer la pilule aux enfants, on réduit les bleuets séchés en poudre, on passe cette dernière au tamis et on en fait une décoction qu'on cuira à petits bouillons environ 3 minutes. Il paraît qu'ils aiment bien.
À cause de son astringence, la décoction de bleuets est également utile dans les inflammations de la bouche . On l'emploie en rince-bouche.
Selon le docteur Jean Valnet, la feuille, tout comme la baie d'ailleurs, serait un des plus puissants anticolibacillaires (contre la bactérie E-Coli) actuellement connus, ce qui a été confirmé récemment lorsqu'on a découvert qu'elle était tout aussi apte que la canneberge à soigner la cystite provoquée par la présence accidentelle de E. coli dans l'appareil urinaire, particulièrement dans les premiers stades de l'infection ainsi qu'en prévention chez les personnes souffrant de cystite récurrente.
Elle serait également utile aux femmes souffrant de crampes menstruelles, son pigment ayant un effet relaxant sur les muscles lisses.
Le bleuet pourrait en outre prévenir la dégénérescence maculaire, affection qui frappe 10 millions d'Américains âgés de plus de 50 ans, et qui peut conduire à la cécité. D'ailleurs, on lui attribue depuis longtemps le pouvoir d'améliorer l'acuité visuelle, particulièrement la vision crépusculaire et nocturne.
La feuille est réputée avoir une certaine activité antidiabétique quoique cette dernière soit relativement faible et ne permette pas de se passer d'insuline ou des autres médicaments habituellement prescrits à cet effet. Elle permettrait toutefois d'atténuer les troubles qui accompagnent cette maladie, notamment la rétinite et les angiopathies. Elle augmenterait en outre la résistance des capillaires sanguins (petits vaisseaux ) . Athérosclérose, troubles de la circulation (hypertension artérielle, coronarites et fragilité capillaire ) répondraient bien au traitement.
On peut faire sécher les bleuets au soleil ou, en cas de pluie, au four ou dans un déshydrateur. Par contre, feuilles et racines seront séchées à l'ombre, comme il se doit.
Recherche: Danielle Robineau
CASSIS
Nom scientifique
Ribes nigrum L.
Famille
Grossulariaceae
Généralités
Autre appellation : Groseiller noir, Cacis, cassier, Cassissier, groseillier noir
Botanique et géographie
Origine: Cultivé très largement en Pologne, en Bourgogne pour ses fruits
Description botanique:
- Arbrisseau touffu de 1 m à 1,5 m
- Feuille présentant 3 à 5 lobes à contours triangulaires et à bords dentés, limbe légèrement crêpu, odeur très aromatique à l'état frais (après froissage) s'atténuant à la dessication
- Fleur : corolle plus courte que le calice velu, verte à l'extérieur, jaune-rougeâtre à l'intérieur, très mellifère
- Fruit : baies noires en grappes pendantes, type 5 (proche des rosacées), surmontées par les dents du calice, odorantes, saveur agréable, pulpe donnant un jus violacé
Parties utilisées
- Feuille : récoltée en Juin
- Bourgeon : récolté au début du printemps
- Fruit : récolté à maturité
Constituants
Feuilles et bourgeons
- Flavonoïdes : rutinosides de myrcétol et de quercétol
- Coumarines
- Acide Ascorbique (100 mg/100 g de matière fraîche)
- Anthocyanes (traces)
- Glucosides d'isoquercétol, d'isorhamnétol de kaempférol
- Acides aminés : proline, arginine
- Huile Essentielle 0,75 %:
- terpènes et sesquiterpènes (beta-pinène,cc sabinène, cc caryophyllène, d cadinène)
Fruit riche en :
- Pectine
- Acides organiques : ac. citrique, ac. malique, ac. glycolique etc...
- Acide ascorbique, 200 à 300 mg/100 g
Polyphénols :
- Flavonoïdes (à l'état libre et sous forme d'hétérosides)
- Myrcétol
- Quercétol
- Kaempférol
- Huile essentielle
Propriétés
Feuille :
- Réputée pour ses propriétés diurétique, antirhumatismale
Une étude réalisée en 1977 chez l'animal a montré une action salidiurétique, hypotensive, antihypertensive
Bourgeon :
- Mêmes activités que la feuille
- Anti-inflammatoire (prodelphinidine)
- Cortico-stimulant
- immuno-stimulante
D'après DELAVEAU, les flavonoïdes agiraient selon 3 mécanismes :
ils inhiberaient la libération de l'histamine par les mastocytes alors mieux protégés,ils stimuleraient la sécrétion des catécholamines considérées comme les hormones anti-inflammatoires, ils auraient une action antagoniste sur la catéchol- responsable de l'inactivation de la catécholamine anti-inflammatoire
Fruit :
- Propriété vitaminique C et Propriété vitaminique P (anthocyanosides)
- vasculoprotecteur et veinotoniqueLe fruit améliore la microcirculation et l'acuité visuelle
- Antidiarrhéique (pectines)
Applications
Feuille :
- Traitement de fond des rhumatismes, de la goutte
- Anti-inflammatoire surtout si allergique (le matin de préférence)
- diurétique
Infusion de feuilles 100g/l, 500 ml par jour, Extrait fluide de feuilles une cuillérée à café avant chaque repas, Extrait de bourgeons (gemmothérapie)
Fruit ou extraits de fruit :
- Traitement des troubles circulatoires d'origine veineuse et surtout capillaire (fragilité capillaire), dans la prévention des accidents vasculaires, pour augmenter l'acuité visuelle (meilleure vision nocturne)
- antioedème
En diététique pour la richesse en vitamine C du fruit(gelée, sirop)
Médecine vétérinaire empirique : infusion de feuilles ou fruits mélangés à du miel contre la fièvre du cheval
Médecine vétérinaire moderne : action antitoxique, anti-allergique
Risques
néant
Anecdotes
Au XVIIIème siècle, le cassis était considéré comme « un fruit favorisant la longévité humaine »
Ainsi l'abbé P.BAILLY de MONTARAN écrivit-il :
« Il n'y a personne qui, ayant des jardins, n'en doive planter un grand nombre pour les besoins de la famille »
Les baies de cassis sont utilisées pour les liqueurs (Chanoine KIR : inventeur du célèbre apéritif) http://www.hippocratus.com/
Recherche: Gisèle Bourgoin
Nom scientifique
Ribes nigrum L.
Famille
Grossulariaceae
Généralités
Autre appellation : Groseiller noir, Cacis, cassier, Cassissier, groseillier noir
Botanique et géographie
Origine: Cultivé très largement en Pologne, en Bourgogne pour ses fruits
Description botanique:
- Arbrisseau touffu de 1 m à 1,5 m
- Feuille présentant 3 à 5 lobes à contours triangulaires et à bords dentés, limbe légèrement crêpu, odeur très aromatique à l'état frais (après froissage) s'atténuant à la dessication
- Fleur : corolle plus courte que le calice velu, verte à l'extérieur, jaune-rougeâtre à l'intérieur, très mellifère
- Fruit : baies noires en grappes pendantes, type 5 (proche des rosacées), surmontées par les dents du calice, odorantes, saveur agréable, pulpe donnant un jus violacé
Parties utilisées
- Feuille : récoltée en Juin
- Bourgeon : récolté au début du printemps
- Fruit : récolté à maturité
Constituants
Feuilles et bourgeons
- Flavonoïdes : rutinosides de myrcétol et de quercétol
- Coumarines
- Acide Ascorbique (100 mg/100 g de matière fraîche)
- Anthocyanes (traces)
- Glucosides d'isoquercétol, d'isorhamnétol de kaempférol
- Acides aminés : proline, arginine
- Huile Essentielle 0,75 %:
- terpènes et sesquiterpènes (beta-pinène,cc sabinène, cc caryophyllène, d cadinène)
Fruit riche en :
- Pectine
- Acides organiques : ac. citrique, ac. malique, ac. glycolique etc...
- Acide ascorbique, 200 à 300 mg/100 g
Polyphénols :
- Flavonoïdes (à l'état libre et sous forme d'hétérosides)
- Myrcétol
- Quercétol
- Kaempférol
- Huile essentielle
Propriétés
Feuille :
- Réputée pour ses propriétés diurétique, antirhumatismale
Une étude réalisée en 1977 chez l'animal a montré une action salidiurétique, hypotensive, antihypertensive
Bourgeon :
- Mêmes activités que la feuille
- Anti-inflammatoire (prodelphinidine)
- Cortico-stimulant
- immuno-stimulante
D'après DELAVEAU, les flavonoïdes agiraient selon 3 mécanismes :
ils inhiberaient la libération de l'histamine par les mastocytes alors mieux protégés,ils stimuleraient la sécrétion des catécholamines considérées comme les hormones anti-inflammatoires, ils auraient une action antagoniste sur la catéchol- responsable de l'inactivation de la catécholamine anti-inflammatoire
Fruit :
- Propriété vitaminique C et Propriété vitaminique P (anthocyanosides)
- vasculoprotecteur et veinotoniqueLe fruit améliore la microcirculation et l'acuité visuelle
- Antidiarrhéique (pectines)
Applications
Feuille :
- Traitement de fond des rhumatismes, de la goutte
- Anti-inflammatoire surtout si allergique (le matin de préférence)
- diurétique
Infusion de feuilles 100g/l, 500 ml par jour, Extrait fluide de feuilles une cuillérée à café avant chaque repas, Extrait de bourgeons (gemmothérapie)
Fruit ou extraits de fruit :
- Traitement des troubles circulatoires d'origine veineuse et surtout capillaire (fragilité capillaire), dans la prévention des accidents vasculaires, pour augmenter l'acuité visuelle (meilleure vision nocturne)
- antioedème
En diététique pour la richesse en vitamine C du fruit(gelée, sirop)
Médecine vétérinaire empirique : infusion de feuilles ou fruits mélangés à du miel contre la fièvre du cheval
Médecine vétérinaire moderne : action antitoxique, anti-allergique
Risques
néant
Anecdotes
Au XVIIIème siècle, le cassis était considéré comme « un fruit favorisant la longévité humaine »
Ainsi l'abbé P.BAILLY de MONTARAN écrivit-il :
« Il n'y a personne qui, ayant des jardins, n'en doive planter un grand nombre pour les besoins de la famille »
Les baies de cassis sont utilisées pour les liqueurs (Chanoine KIR : inventeur du célèbre apéritif) http://www.hippocratus.com/
Recherche: Gisèle Bourgoin
CHARCUTERIE
Tout ce qui s'appelle charcuterie, n'est pas bon pour l'humain. Elle contient trop de produits de conservation.
Recherche: Gisèle Bourgoin
CHOU
Nom scientifique
Brassica oleracea
Famille
Brassicaceae
Parties utilisées
8 Jus cru
Constituants
10 - fécule verte (0.63 p100) - albumine végétale (0.29 p100) - résine (0.05 p100) - extrait gommeux (2.89 p100) - extrait soluble dans l'eau et dans l'alcool (2.84 p100) - sulfate et nitrate de potasse - oxydes de fer - soufre (essence sulfurée)
Propriétés
12 - antiulcéreux avec des résultats très intéressants dans les ulcères gastriques, duodénaux, notamment l'ulcère peptique, - diurétique utile dans les cirrhoses et l'ascite, - un des meilleurs antiscorbutiques, - antianémique par sa richesse en fer, manganèse et cuivre, - antibiotiques, possédant une substance bactéricide (Gram -), - antidiabétique, - action frénatrice de l'activité thyroïdienne.
Applications
14 Hyperthyroïdie : Jus cru de chou : un verre par jour, pendant un mois à renouveler quinze jours par mois, trois à quatre fois par an. En cataplasme tiède : bon pour les douleurs musculaires. http://www.hippocratus.com/
Recherche: Gisèle Bourgoin
CONSOUDE
Nom scientifique
Symphytum Consolida Ledeb.
Famille
Boraginaceae
Généralités
Autres appellations : Confée, Consyre, Grande Consoude, Herbe à la coupure, Herbe aux Charpentiers, Oreilles d'ânes, Oreilles de vache, Langue de vache, Pecton
Botanique et géographie
Origine : Europe, Asie septentrioale, France (prés humide, fossés) Description botanique : - Plante herbacée, vivace, à tiges quandrangulaire d'environ 60 cm de hauteur, à poils rugueux - Feuilles ovales, allongées, longuement décurente le long de la tige - Fleurs jaune, rose, ou violet en grappe penchées du m^éme coté (cyme scorpioïde) - Fruits : tétrakènes luisant noirâtre - Rhizome volumineux portant des racines de la grosseur d'un doigt
Parties utilisées
8 racine 9 Diagnose rapide de la drogue : - Coupées en morceaux de 2 cm de long environ - Surface externe noirâtre, sillonée longitudinalement, section blanchâtre - Pas d'odeur - Saveur mucilagineuse
Constituants
10 - Allantoïne - Tanin 5 % - Acides-phénols (ac caféique, chlorogénique) - Mucilage 25 à 30 % (fructosanes) - Inuline - acide lithospernique - Alcaloïde pyrrolizidiniques 0,2 à 0,4 % (lycopsamine, intermédine, symphytine)
Propriétés
12 - Cicatrisant (allantoïne) - Emollient, adoucissant (mucilage)
Applications
14 - Brulure, gerçure, fissure anale, piqure d'insecte, plaie, ulcére : decocté 150 g/l en applications locales, en usage externe - Racines fraiches rapées en application locales sur les brûlres étendues et profondes (H.Leclerc) 18 Médecine vétérinaire empirique : foulure du cheval (infusion per os et bandage avec l'infusion) Médecine vétérinaire moderne : contre les diarrhées du chien Médecine vétérinaire homéopathique : pour la consolidation des fractures
Risques
Par voie orale : - Hepatotoxicité (alcaloïdes pyrrolizidiniques) - Syndromes veino-occlusifs Par voie externe : La commission E (en Allemagne) précise que la peau doit être intacte. Ne pas l'utiliser plus de 4 à 6 semaines, et en cas de grossesse demander l'avis d'un medecin.
Anecdotes
Le nom latin de la plante était Consolida, traduction du grec sympho : réunir, souder http://www.hippocratus.com/
Recherche: Gisèle Bourgoin
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
PAIN BLANC
N'est plus comme dans le temps. Il est dépourvu d'éléments nutritifs et malheureusement, il fait épaissir le sang en plus d'occasionner l'obésité. Il contient du gluten et beaucoup de personnes ne tolèrent pas cette substance qui irrite le système digestif. Il est préférable de prendre de la farine blanche enrichie. On peut employer d'autres farines moins néfastes comme le sarrazin (une des meilleurs), de maïs, de blé (attention aux allergies causé par le blé).
Recherche: Gisèle Bourgoin
PLANTAIN ou (le pas du blanc)
Par voie interne, on dit que le plantain est un excellent purificateur du sang, des poumons et de l'estomac. Il soignerait l'hémophilie, la diarrhée, la dysenterie, les retards dans le développement chez l'enfant, la tuberculose, les bronchites chroniques, la pharyngite, la laryngite, les néphrites. Les graines ont été employées avec succès dans les hémorragies utérines et celles du poumon. Elles sont aussi employées pour leurs propriétés diurétiques et éliminatrices de l'urée, de l'acide urique et des chlorures - les déchets de l'organisme, quoi! En outre, parce que les graines sont tellement nombreuses, ils les considéraient comme un symbole de fertilité et croyaient que leur cueillette favorisait les grossesses.
En usage externe, on s'en est servi contre les conjonctivites, l'inflammation des paupières, les plaies, coupures, ulcères de jambe, gingivites, dartres, dermatoses croûteuses, pertes blanches. Ainsi que contre les morsures de vipères et les piqûres d'insectes. Les vipères étant rares sous nos climats, c'est contre les piqûres d'insectes qu'on l'apprécie tout particulièrement chez nous. Piqûres d'abeilles, de guêpes, de frappes-à-barres, de brûlots, de maringouins et, par temps orageux, de mouches domestiques ou de coccinelles, qui oui, peuvent vous mordre sauvagement sous l'effet de la pression atmosphérique. Pour soigner toutes ces petites blessures, il suffit de froisser quelques feuilles pour que la sève puisse entrer en contact avec la peau et de les appliquer directement sur la partie touchée. Le soulagement est quasi instantané. Je ne sais pas pour les morsure de vipères mais pour les piqûres de guêpes ça marche .
On affirme, en outre, que les feuilles froissées et appliquées sur les lésions causées par l'herbe à la puce, les guérissent. C'est un excellent antibiotique naturel en cataplasme sur un clou (furoncle) ou encore une blessure infectée.
Mon père m'avait dit après que je me soit éraflé les genoux en tombant de bicyclette : " Tu prends une feuille de plantain, tu la " liches " et tu la colles sur le bobo." Et voilà un pansement de fortune qui ne passerait peut-être pas le test de l'inspection sanitaire, mais qui est réellement efficace.
Recherche: Danielle Robineau
PLANTES MÉDICINALES
Les plantes constituaient un élément important de la médecine autochtone et le sont encore. Le traitement des maladies et leur prévention se faisaient par des spécialistes des plantes. Bien que l'administration de remèdes à base de plantes était parfois associée au rituel et à la « magie », et que dans de nombreuses cultures, le traitement par les plantes et la magie étaient pratiquement inséparables, les spécialistes n'étaient pas nécessairement des CHAMANS qui invoquaient les pouvoirs surnaturels pour la guérison. Il existait parfois des organisations spirituelles et des traitements particuliers, comme la MIDEWIWIN des Ojibwés, grande société de médecine qui transmettait, au moyen de stages, la connaissance du rituel et des plantes pour traiter les maladies.
Plus de 500 plantes étaient employées en médecine autochtone. Elles étaient administrées sous forme de tisanes, de préparation à mastiquer ou à avaler, de cataplasmes, ou d'inhalations. Il existait aussi une variété de moyens d'application plus originaux comme de verser une préparation dans l'oreille d'un patient. Toutes les parties de la plante, seule ou en combinaison avec d'autres HERBES, pouvaient être prescrites.
Bien que les traitements par les plantes des autochtones aient été soit rejetés comme superstition soit adoptés comme panacée, une évaluation objective faite par les autorités médicales indique que le traitement de certains malaises (p. ex. blessures, lésions cutanées, problèmes gastro-intestinaux, toux, rhumes, fièvre et rhumatisme) étaient rationnels et efficaces. Dans beaucoup de cas, les éléments pharmacologiques des plantes ont une corrélation avec l'utilisation qu'en faisaient les autochtones. Un exemple célèbre est la guérison des compagnons de CARTIER du SCORBUT pendant l'hiver 1535-1536. Ils furent traités par les IROQUOIS
une tisane à base de conifère riche en vitamine C (probablement du thuya occidental).
Dans le cas d'autres plantes, « l'élément rituel » ou « magique » était peut être plus important, par exemple, l'utilisation de plantes à épines comme agents protecteurs pour chasser les « esprits » associés à la maladie ou à la mort. Cette approche était probablement efficace pour les maladies psychosomatiques, et pouvait aussi améliorer la condition des patients souffrant de malaises physiques. Les praticiens autochtones savaient sélectionner les plantes médicinales, les préparer et établir les dosages. Il est à noter que de nombreuses espèces utilisées comme remèdes sont très toxiques et ne doivent être employées que sous la surveillance d'une personne qualifiée. http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1SEC856078
Recherche: Réjean Auger
Q
R
S
SAPIN (Vertus thérapeutiques)
Les Amérindiens utilisent depuis toujours le sapin pour de multiples usages: les branches comme litière chasse insectes, comme tapis du sauna amérindien, les rameaux en tisane, en fumée purificatrice et la gomme comme colle pour le tepee , comme diachylon sur les plaies , comme remède contre la toux ( tisane des rameaux) et contre les cystites ou infections de la vessie.
Ce sont les Amérindiens qui ont enseigné aux colons les vertus du sapin baumier et, très vite les Jésuites l'envoyaient en Europe à la tonne comme remède contre la tuberculose . Même le plus gros distributeur de gomme de sapin du Québec, Mr.Fortin de Baie-St-Paul m'a confié qu'il s'était inspiré du savoir de Mr.Robertson de Pointe bleue, ancien Grand chef Montagnais, dont la fille est mon estimée amie.
On utilisait la gomme de notre sapin baumier, spécifique au Québec et exportée dans le monde entier, aussi comme diluant à peinture ,comme vernis pour les instruments de musique et même comme matière première des lentilles des outils de précision optique .
Le plus gros collecteur distributeur en exporte toujours dans le monde entier, l'huile essentielle de baume du Canada aussi est très renommée pour sa qualité et ses spécificités, on vient même d'y découvrir une molécule particulière, l'alpha humulène, qui combattrait les tumeurs cancéreuses.(sans oublier les vitamines A et C, L'acide abiétique, les mucilages et terpènes de l'huile essentielle riche en acétate de bornyle, alpha et bêta-pinène et en limonène , entre autre…)
Utilisations diverses :
On peut manger crues les jeunes pousses terminales du printemps, les faire bouillir 3mn en décoction (une cuillère à thé par tasse) ou séchée pour les tisanes anti-grippe, digestive,calmantes, source de vitamine C).
On peut aussi utiliser les rameaux de votre sapin de Noël ( 2-3 grammes par tasse ou 10 rangées d'aiguilles) bouillies en tisane comme tonique général, laxatif modéré et pectoral (toux, bronchite )
On peut faire brûler une branche comme encens ou les aiguilles séchées sur du charbon (attention aux étincelles!) ou en laisser une branche verte dans sur la sortie d'air chaud dans l'auto pour la parfumer , sinon en coudre dans une pochette de tissu fin , pas mal mieux que les petits sapins en carton , à renouveler chaque mois pour plus d'arôme.
Faire bouillir une bonne branche (150 grammes ) dans un gros chaudron de quatre litres d'eau pour embaumer la maison avant les veillées ou en cas de grippe, dégager les sinus et poumons et peut aussi s'ajouter au bain ( calmant, antisudorifique , pectoral , stimulant des surrénales)
La gomme-résine de sapin , comme l'huile essentielle d'ailleurs , aide à supprimer l'envie de fumer et nettoie les poumons , désinfecte les plaies et supprime les verrues , est laxative et vermifuge , calme les nerfs et fortifie les glandes surrénales , désodorise l'air et la sueur , aide à protéger les poumons contre la pollution et favorise le sommeil .
Elle s'utilise pure ou pur diluée dans l'alcool ou l'huile , les deux solvants de la gomme sinon en interne en gélule , il faut la prendre après les repas car elle peut être indigeste.
La gomme se recueille avec un picoué ou gommeur et se retrouve dans de nombreuses forêts du Québec et est commercialisée dans les magasins naturels ou certaines pharmacies, pure, en gélules, en sirop, bonbons ,onguents etc…
Conclusion :
Le sapin est l'arbre le plus utile et vénérable de nos contrées nordiques, il mérite bien son titre de « roi des forêts « et se doit d'être protégé, surtout les adultes semenciers, hélas, de plus en plus rares et menacés, comme hélas, nos plus vieilles forêts !
Recherche: Mme Gisèle Bourgoin
Source: http://www.culture-amerindiens.com/archive-2-2005.html
SOUCI DES JARDINS
Nom scientifique
Calendula officinalis L.
Famille
Asteraceae
Généralités
Autre appellation : fleur de tous les mois
Botanique et géographie
Description botanique : - Plante herbacée annuelle de 0,30 à 0,50 m, cultivée - Tige anguleuse, velue, ramifiée - Feuille oblongue, spatulée - Capitules orange vif Récolte : - Au cours de l'été, au fur et à mesure de la floraison
Parties utilisées
8 Fleur mondée 9 Diagnose rapide de la drogue : - Facile à reconnaître - Couleur orange vif persistante absence d'aigrettes plumeuses insérées a côté des fleurs sur le capitule (différence avec l'Arnica) Conservation : - En récipient bien fermé, à l'abri de la lumière, dans un local frais et aéré - Proscrire les emballages en matières plastiques
Constituants
10 - Huile Essentielle - Flavonoides (hétérosides de l'isorhamnétol) - Composés triterpéniques (alcools libres, saponosides) - Caroténoides très nombreux - Principe amer (calendine) - acides phénols : ac salicylique, caféique - tanins - lactones terpéniques - gomme, mucilage
Propriétés
12 - Antibactérien, antifongique, - Cholérétique - Stimulant oestrogénique - anti-inflammatoire - anti-oedémateuse - hypolipémiante, - expérimentamement démontrée : hypocholestérolémiante, sédative, hypotensive, immunostimulante, antivirale, antitumorale Associations usuelles : Hydrastis, Phytolacca
Applications
14 Confirmés par l'usage : - Cicatrisant, anti-inflammatoire, Vulnéraire (voie locale) Teinture au 1/5 dans l'alcool à 90 p.cent V/V : utilisée pure ou diluée; entre dans des spécialités pharmaceutiques - Sudorifique, antispasmodique, cholérétique (voie orale): Infusé (10 g/litre; infusion de 15 min) : 500 ml/jour Teinture : 1 à 2 g/jour 16 Justifiés par la pharmacologie : - Traitement des brûlures superficielles et des piqûres d'insectes (voie locale) - Cholérétique (voie orale) Restriction d'utilisation : - Cycle menstruel, contraception, grossesse, allaitement : Drogue réputée emménagogue 18 Médecine vétérinaire empirique : toux et jetage chez les ruminants : suc des fleurs en instillations nasales Médecine vétérinaire moderne : anti-inflammatoire, antiseptique, cicatrisant, anti-spasmodique Médecine vétérinaire homéopathique : antiseptique voie externe - pour les piqures, les plaies nettes, les brûlures : huile d'olive, eau de chaux, teinture mère de calendula en portions é
Risques
attention oestrogénique : interdite pendant la grossesse http://www.hippocratus.com/
Recherche: Gisèle Bourgoin
SUCRE BLANC
Excitant et déminéralisant. Un vrai déchet toxique. On pourrait le remplacer par le sucre de canne, le miel , le sirop d'érable que nos ancêtres employaient souvant, le fructose que l'on trouve dans nos épiceries. Il faut mettre moins de fructose (1/3 équivalant à une cuillère à thé de sucre.
Recherche: Gisèle Bourgoin
THÉ DU LABRADOR
On connaît peu d'usages médicinaux au thé du Labrador. Par voie externe, on l'a employé contre les poux, la gale, la teigne et autres maladies de la peau, y compris la lèpre. Dans ce dernier cas, on le prenait également par voie interne. On a découvert qu'il était antioxydant (pas étonnant, avec l'arôme qu'il dégage!). Enfin, on a réussi, avec son huile essentielle, à guérir l'encéphalite de la taïga, maladie infectieuse transmise par les tiques ou les moustiques.
Considéré comme un stupéfiant léger, on l'a prescrit contre la coqueluche, la dysenterie et les affections de la vessie. Dans certaines nations amérindiennes, les femmes en prenaient trois fois par jour à l'approche de l'accouchement, histoire de faciliter leur travail. On a également prisé les feuilles réduites en poudre pour soulager le mal de tête.
On retrouve une bonne partie de ces propriétés dans son huile essentielle qui est considérée comme anti-inflammatoire, antispasmodique, antibactérienne, décongestive et possiblement antitumorale. Ce serait aussi un draineur hépatique et un régénérateur des cellules du foie. On s'en est servi pour soigner les intoxications hépatiques d'origine circulatoire, l'insuffisance hépatique, les séquelles d'hépatites virales, les entérites, les néphrites toxémiques ou microbiennes, la gravelle, la prostatite infectieuse, les adénites Enfin, on s'en est également servi pour soigner les allergies chez les hypersthéniques (c'est-à-dire chez les personnes dont certains tissus ou organes réagissent de façon disproportionnée, ainsi que les insomnies, la nervosité, le spasme du plexus solaire, le déséquilibre thyroïdien.
Recherche: Danielle Robineau
U
V
VINAIGRE DE CIDRE DE POMME
Une petite merveille, c’est un anti-oxydant. Il aide a la perte de poids (1c. a the a tous les matins dans de l’eau ou du jus). Il est aussi diuretique.
Recherche: Gisèle Bourgoin